Cancers Féminins : le cancer des ovaires
Chaque année, 5 000 femmes sont touchées par un cancer des ovaires. Il s'agit du 5ème cancer le plus fréquent chez la femme en France. L'âge moyen est de 65 ans. Le cancer de l'ovaire provoque peu de symptômes et il n'existe actuellement pas de dépistage spécifique. Cependant, un suivi gynécologique régulier permet de prévenir et de diagnostiquer à un stade précoce ces cancers afin de donner les meilleures chances de guérison.
La prévention du cancer des ovaires
Le Centre Oscar Lambret est un centre de référence nationale pour la prise en charge de tous les cancers gynécologiques. Mais au-delà de la dimension thérapeutique, les équipes du Centre mettent également en place une véritable stratégie de prévention.
Le cancer des ovaires provoque peu de symptômes et il n'existe actuellement pas de dépistage spécifique. Une surveillance particulière est recommandée en cas d'antécédent dans la famille. Au moindre doute, n'hésitez pas à consulter et à en parler au professionnel de santé qui vous suit.
Certaines femmes peuvent présenter un risque plus élevé que la moyenne d'être atteintes du cancer de l'ovaire, en raison notamment de mutations et/ou d'antécédents familiaux. Pour ces patientes, le Centre Oscar Lambret propose une chirurgie ambulatoire pour les patientes à haut risque. Pour cela, la chirurgie consiste en l'ablation des trompes de Fallope uniquement. Autre innovation majeure : le délai entre la date d'adressage et la 1ère consultation chirurgicale est de 6 jours.
En savoir plus sur le dépistage oncogénétique et l'évaluation du risque
Zoom sur le cancer des ovaires
De tous les cancers gynécologiques, celui des ovaires est de loin le plus redoutable. Ne se manifestant pas par des symptômes précoces spécifiques, il évolue le plus souvent sans éveiller l'attention et le diagnostic est souvent porté à un stade avancé. Chaque année, 4 000 françaises en meurent, faisant de lui la 1ère cause de décès par cancer gynécologique.
Les docteurs Charlotte Bellier, oncologue médicale et Delphine Hudry, chirurgien gynécologue oncologue au Centre nous en disent plus à ce sujet.
Lumière sur une étude promue par le Centre pour les patientes ayant un cancer des ovaires
Le Centre promeut une étude pour évaluer l'efficacité d'une chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale chez des patientes ayant un cancer des ovaires.
Le cancer des ovaires a un mauvais pronostic avec un risque de récidive élevé. Le traitement standard est la chirurgie première, suivie par de la chimiothérapie. La chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale est un traitement qui combine la chimiothérapie et la chirurgie. Ce traitement se déroule en une fois, à la fin de la chirurgie. Les médicaments de chimiothérapie sont dilués dans un liquide et chauffés à 42°C pendant une heure. L'objectif principal est d'évaluer l'efficacité et son impact sur la survie globale des patientes.