Semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l'utérus

Du 22 au 28 janvier, à l'occasion de la Semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l'utérus, l'Institut national du cancer, en partenariat avec le Ministère en charge de la santé et les caisses d'assurance maladie, mène une nouvelle campagne d'information centrée sur le dépistage.

Le cancer du col de l'utérus est le 10ème cancer féminin par ordre de fréquence en France (2ème dans le monde) et les Hauts de France figurent parmi les régions françaises métropolitaines les plus touchées. 

Le Centre Oscar Lambret, acteur majeur de la cancérologie dans la région, soutient cette opération et souhaite rappeler à cette occasion son engagement dans la prise en charge des cancers du col de l'utérus. L'expertise des équipes du Centre est multidisciplinaire et s'illustre autant en chirurgie qu'en radiothérapie ou en chimiothérapie.

 

Un plus grand confort pour les patientes du Centre grâce au développement de la chirurgie mini-invasive

 

Les équipes chirurgicales du Centre mettent en œuvre des techniques opératoires de moins en moins invasives, combinant outre la chirurgie par les voies naturelles, la coeliochirurgie et la robotique de dernière génération (robot da Vinci Xi®). Ces méthodes, choisies en fonction du contexte de la maladie et de la malade, réduisent toutes le traumatisme chirurgical et augmentent la qualité de vie des patientes. Elles permettent en effet par exemple de mieux préserver l'innervation pelvienne (source d'inconfort digestif, sexuel ou urinaire), ou de préserver la fertilité des patientes jeunes, porteuses d'une tumeur localisée, de petite taille.

S'ajoute la technique du ganglion sentinelle qui recherche, grâce à l'injection dans le col utérin de traceurs colorés, fluorescents ou radioactifs, le premier ganglion susceptible d'être envahi par la tumeur. Cette technique utilisée en routine dans le cancer du sein est pratiquée régulièrement au Centre dans le cadre d'études pour les cancers du col de l'utérus. Elle permettra à terme d'éviter le retrait total et systématique de tous les ganglions lymphatiques du pelvis, source possible de séquelles invalidantes (épanchements, grosses jambes).

Enfin ces nouvelles techniques mini-invasives permettent une prise en charge rapide et une hospitalisation courte (une à deux journées), permettant à ces patientes un retour rapide à leur domicile et à une vie normale.

 

En radiothérapie, une irradiation de plus en plus précise des tumeurs

 

Pour les formes plus évoluées du cancer du col de l'utérus, la radiothérapie externe conformationnelle avec modulation d'intensité associée à la chimiothérapie (radiochimiothérapie concomitante) ainsi que la curiethérapie guidées par l'imagerie, deux techniques proposées au Centre, offrent une irradiation plus précise de la zone tumorale.

Ainsi la Tomothérapie utilise une imagerie scannographique couplée à un accélérateur de particules miniaturisé qui délivre des photons de haute énergie par voie externe sur le volume tumoral en tournant en spirale autour de la patiente pendant que la table sur laquelle elle repose se déplace. Cette technique permet de faire correspondre de manière très précise le volume sur lequel vont être dirigés les faisceaux d'irradiation au volume de la tumeur. Cela permet ainsi de délivrer des doses efficaces de rayons en limitant l'exposition des tissus sains se situant à proximité.

La curiethérapie, elle aussi guidée par l'imagerie (IRM= résonance magnétique), permet également de délivrer une dose d'irradiation élevée dans la tumeur tout en préservant au mieux les organes sains avoisinants. Elle peut être associée à la chirurgie pour les lésions localisées ou associée à la radiothérapie externe dans les formes plus évoluées.

 

Enfin de nouvelles thérapies ciblées pour traiter le cancer du col utérin évolué

 

Dans la prise en charge des cancers du col de l'utérus au stade métastatique, est mise à disposition depuis quelques mois, une thérapie ciblée anti-angiogénique. Ce traitement freine la formation de nouveaux vaisseaux sanguins au niveau de la tumeur, bloquent son alimentation en oxygène et en nutriments et empêchent ainsi sa croissance. Associé à la chimiothérapie habituelle, ce traitement permettrait d'augmenter l'espérance de vie des patientes traitées.

 

> En savoir plus sur les cancers du col de l'utérus et leur prise en charge au Centre

 

Publié le 25 janvier 2017

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